...de notre baptême de mer...
...Et oui, le lagon c’est bien, mais il fallait faire preuve de
nos talents de navigateur ! Il fallait sortir en haute mer...
OK, le bateau étant maintenant bien rôdé, il file sur la barrière.
La barrière c'est pas encore la vraie mer mais on n'en est pas loin. En tout
cas, ça fait un bout : entre 18 et 22 km selon que l’on aille dans la réserve marine ou non. On a donc préférer attendre
d’être sûr de notre destrier des mers. Et une fois sur la barrière, on en a
profité pour s'aventurer sur le grand bleu... et s'y sent bien petit sur notre
coquille de noix !
Bon, c’est bien joli tout ça, mais à quoi ça ressemble la
« barrière », hein ? En gros, autour des cotes, on trouve les
récifs frangeants. Au milieu du lagon, il y a des « patates », soit
des colonies de corail très localisées, disséminées un peu partout dans 10 à 30 m d’eau. Et au large, la barrière où le fond remonte et le corail affleure avant
la dégringolade plus ou moins rapide vers les profondeurs.
La barrière est donc l’interface entre la haute mer et le
lagon et à ce titre, c’est le lieu idéal pour la plongée puisqu’on y rencontre
de très nombreuses espèces, du poisson clown au requin baleine en passant par
la raie manta ou le napoléon.
Bon, malheureusement on n’a pas (encore) vu tout ça. Mais ça
n’en reste pas moins magnifique ! L’eau y est toujours très claire et le
soleil donne mille teintes de bleu au lagon.
On n’a pas (encore) plongé dans une passe où le lagon, à la
faveur d’un ancien lit de rivière, communique avec le large. C’est le passage
obligé des grosses bêtes qui veulent rentrer dans le lagon : baleine,
dauphin, requin, minéralier, cargo, et autre paquebot. Mais il y a déjà bien à
voir sur la barrière.