...la sortie des Nouméens...
...Voilà maintenant plus de 2 mois que Biloute est parmi nous et (honte sur elle !), elle n’a jamais mis le pied sur un îlot sauvage et désert.
Ce 15 août sera donc une révélation pour elle : je décide de lui faire découvrir l’île aux Canards (ou îlot Canards… pour trancher, il me faudrait l’avis d’un expert en sémantique Nouméenne). J’en ai déjà parlé dans un précédent message mais pour ceux qui prennent le blog en cours de route, il s’agit d’un petit îlot situé à 500 m, 1 km grand max, au large de l’anse Vata. Pour s’y rendre, 3 options :
- A la nage, pour les fous qui n’ont pas peur de finir manchot ou pire, en steak haché.
- En planche à voile, et si vous avez réussi à couper un membre à un nageur vous avez 30 minutes de location de matos gratuites.
- En taxi boat, moyennant la modique somme de 900 F/personne, avec si vous avez de la chance, tournée générale de steak finement haché au moteur de 115 cv.
Comme on ne mange pas énormément de viande, on a opté pour le taxi boat.
Le temps est assez clément même si il y a un vent à faire sortir les wind-surfer et quelques passages nuageux.
Sur cet îlot sauvage et désert vous trouverez la nature à l’état pur : petit resto, location de transat et très bon exemple de toilettes sèches réussies.
J’ai réussi à convaincre Biloute de prendre sa combi et ses palmes pour faire le sentier sous-marin. Dans ces conditions, elle s’est mise à l’eau bien volontiers, non sans prendre un temps certain dans la préparation de son équipement. Elle s’est d’ailleurs tellement bien préparée qu’elle boit la tasse directement et 2 fois de suite. Aussitôt elle s’accroche à moi pour que le vienne à son secours.
Pour ceux que ça intéresserait : certains tubas sont équipés d’une valve en partie basse pour faciliter l’expulsion de l’eau parasite (ou les glaviaux visqueux...Beurk !), et si un grain de sable se bloque dans la valve, de l’eau rentre dans le tuba. Remède : souffler violemment dans le tuba et le tour est joué.
On est reparti et tout baigne (c’est le cas de le dire J). Aujourd’hui et pour la première fois, j’ai pensé à prendre le boîtier étanche de l’appareil photo prêté par Micka, non sans avoir bien vérifier son étanchéité ! Et en avant. Petits poissons clown, poisson perroquet, oursin diadème, bec de canne, poissons demoiselle, poissons ange, tricot rayé… et j’en passe. Quelques photos sont là pour vous donner un aperçu. Petit bémol : comme y’a pas mal de vent, y’a tout de même pas mal de sédiments en suspension, mais ça vaut quand même le détour.
L’île aux Canards est une étape Nouméenne incontournable, au même titre que le Phare Amédée qu’on n’a pas encore fait. Même si « il fait toujours plus beau au phare Amédée » on attend les beaux jours.
On termine notre après midi insulaire par une petite séance d’UV naturels et on prend la taxi-boat du retour.
Et vous, votre 15 août?