...du premier week-end broussard des parents...

...Après un début de semaine mouvementée, nous voici en partance pour le premier weekend en Brousse des parents, en compagnie de nos amis, Céline et David. Vincent a pris son premier jour de congés pour prolonger ce week-end direction Thio. Nous y sommes déjà allés mais ce n'est pas très loin et sur la côte Est qui, à nos yeux, est bien plus belle que le côte Ouest.

David et Céline nous rejoignent et nous voici sur la route, moi avec David et Céline et Vincent et les parents qui ouvrent la voie. A Boulouparis, on fait une petite halte avant d'attaquer la transversale histoire de faire 2-3 courses. Vincent en profite pour se mettre en quête d'un sabre d'abattis (une machette en gros). Ca fait bien 1 mois que chaque fois qu'on part en week-end, il n'arrête pas de répéter qu'il nous en faudrait un. C'est chose faite ! Ca permettra de faciliter la corvée de bois et de pouvoir ouvrir les cocos.

On repart. Encore 1h de route et devant nous, la vallée s'ouvre et il n'y a plus de montagne ce qui laisse donc la place à la mer. On s'arrête voir les pétroglyphes dans un "lotissement" à quelques km avant le village. 6 z'oreilles, 3 appareils photos et 1 camescope. Une belle brochette !

On fait ensuite rapidement le tour de village. De toute façon, même si on voulait prendre notre temps, ce serait rapide ! On se dépêche juste pour essayer de visiter le musée de la mine avant qu'il ne ferme. Il est 10h50, il nous reste donc 10 minutes. Le musée n'est pas bien grand mais y'a énormément de choses à lire sur les méthodes de prospection, d'extraction, sur les gisements... C'est très intéressant mais on manque de temps même si la gardienne fait 10 mn d'heures sup' pour nous. On l'avait raté la première fois, on l'entre-aperçoit la deuxième fois... la troisième sera la bonne !

Après la visite, on part planter la tente. Au passage on s'arrête acheter des bananes au "marché". La description que fait le Lonely Planet du camping "La Moara" est la suivante : "terrain planté d'herbe (qui) dispose d'une belle plage de sable blanc lovée autour d'une petite baie. Le récif peuplé de poissons multicolores (...) se prête bien au snorkeling (=PMT)." La description donne déjà envie , la photo encore plus !

Dans la description, ils ont oublié les cocotiers qui se penchent sur la plage pour faire de l'ombre aux lézards métropolitains.

On y reste samedi et dimanche avec au programme : sieste, manger, dormir, dégustation de coco, sieste, PMT, sieste, barbecue, baignade, sieste et une douche de temps à autre. Le site est pas mal pour faire un coup de PMT. Au milieu de la baie, la plage de sable descend progressivement et il n'y a aucun problème pour se mettre à l'eau même à marée basse. En revanche, du côté où on est, il y a un platier qui s'arrête net sur un petit tombant de 10 m maximum.

Le dimanche matin, on décide d'aller faire un coup de PMT tous ensemble, y compris Geneviève qui n'est pas trop rassurée à cause de la profondeur. Elle n'est pas très à l'aise dans l'eau et en plus elle a une sensation de vertige. Je préfère assurer la logistique en ramenant les chaussures. Comme c'est marée basse et qu'on décide de partir du côté opposé à la plage, on se retrouve sur le platier. On avance jusqu'au bord du tombant et là, y'a pas 40 solutions : il faut s'équiper et sauter franchement pour éviter que le peu de houle qu'il y a nous ramène sur les coraux. On ajuste donc la combi, on chausse les palmes, on crache dans le masque pour éviter la buée (ça marche moins bien que le produit vaisselle, mais c'est plus écologique et a priori, on en a toujours à disposition) et il ne reste plus qu'à sauter. Vincent est le premier à sauter à l'eau... non sans se poser la question de la profondeur ! L'eau est tellement claire que parfois c'est très trompeur ! En fait, aucun problème de ce côté là, y'a plus de 5 m de fond. C'est Geneviève qui va apprécier !

Céline et David y vont à leur tour. Geneviève hésite. Un peu trop peut-être ! Elle se met accroupie et au moment de basculer, sa palme s'accroche dans les coraux branchus. Aïe ! Elle glisse et se rape sur le récif. David récupère la palme au fond (puisque tout le matériel de plongée coule, bien sûr!), et avec Céline et Vincent ils aident Geneviève à se mettre à l'eau. Du fait des conditions de mise à l'eau et de la profondeur, Geneviève ne profite pas beaucoup de son excursion aquatique et préfère rentrer. Elle aura quand même eu un petit aperçu des fond Calédoniens. Même si elle s'est râpée sur les coraux elle ne jette pourtant pas l'éponge et après une rapide désinfection au jus de citron, elle compte bien y retourner... mais pas aujourd'hui !

Pendant que je prodigue les premiers soins à maman, les autres continuent de barboter. Jean-Louis fait exploser la carte mémoire de l'appareil photo (encore merci frérot pour le boîtier !), Vincent,équipé de tout son attirail, tente de piquer un poisson maniaco-dépressif à tendance suicidaire sous les yeux amusés de David et Céline. Finalement, il pique un petit picot (qui s'avèrera être plus tard un chirurgien). Et il le pique loin du bord. Il revient à toute palme pour sortir sa redoutable proie qui s'agite au bout de la flèche en laissant s'échapper quelques gouttes de ce délicieux élixir sanguin qui attire tant les requins. Les attaques sont très rares (pour ne pas dire exceptionnelles !) mais 9 fois sur 10 il s'agit de pêcheurs qui mettent par exemple le poisson attrapé dans le combi... Forcément, le requin ne résiste pas à une telle brochette de poisson en papillote de néoprène ! Mais ne cédons pas à la psychose en grande partie inspirée par une série de films des années 70-80.

Ce soir, on mange donc le pseudo-picot. Il devait accompagner une petite friture de sardines qu'un pêcheur nous avait donné on n'a pas remis la main dessus. On suppose qu'un chien est passé par là et s'en est régalé. 1 picot pour 6, on ne va pas aller loin ! Heureusement qu'on a prévu quelques merguez !

Le lendemain, même programme que la veille... sauf que c'est David qui doit nous ramener pitance. Ce sera la même punition : un pseudo-picot (Vincent insiste pour que je précise que le sien était plus gros d'au moins 1 cm ! voilà qui est fait !). Céline et David qui n'ont pas pris de congés rentre à Nouméa vers 16h. De notre côté, on décide de rester là pour la nuit.

Le lundi, après avoir fait sécher la tente qu'une averse venait de tremper 1h avant qu'on se lève, on remballe tout et on file vers Canala. La seule route qui y monte n'est pas goudronnée (ou coaltarée comme on dit ici). En plus, je dis route mais piste serait plus juste. C'est la fameuse route à horaire : la piste est tellement étroite qu'on y accède 1h dans un sens, 1h dans l'autre, chacun son tour. On arrive au panneau et le départ est prévu à 9h20 pour une sortie à 9h50. Il est 9h35... On fait quoi ? Vu que le prochain créneau est à 11h, on décide d'y aller. La piste roule bien. Vincent un œil sur la piste, un œil sur la montre, ne prend pas le temps de regarder. Il ne s'agirait pas de croiser un gros pick-up qui arrive à fond sur un secteur étroit.

Une seule fois, sur un gué, on doit laisser le pilote seul dans la voiture pour ne pas toucher. Et nous voilà repartis. Même si on a fait vite, sur les 2-3 derniers kms, on croise 2 voitures. Heureusement la piste est large et on arrive à la tribu de Nakéti sans problème.

Après quelques dos d'âne où on doit encore descendre de la voiture pour ne pas toucher, on arrive à la cascade de Ciù où il est préférable de demander l'autorisation parait-il. Nous, on croise un gars d'un gite et il n'y a aucun problème. On fait pose pique-nique/baignade en profitant de la vue magnifique sur l'estuaire de la rivière et sur la chute qui tombe 100 m sous nos pieds.

Le soleil cogne dur et on reprend la route vers Nouméa. Après quelques arrêts pour des prises de vues botaniques demandés par Geneviève, on ne déroge pas à la règle et arrivés à Païta, on s'arrête prendre notre milk-shake avant de ranger la tente pour la semaine.

Petit plongeon vers l'album photo

Comments

[MIMI et JEAN-LOU]

Bonjour à tous

La perte de palme était à la deuxième plongée.
Les petits "pros" ont reconnu que le parcours était délicat pour rejoindre les fonds, En effet il y avait possibilité de décendre doucement par la plage.
Et comme j'ai un peu plus d'une fesse bretonne, j'ai remis ça, quelques jours après.
Sinon nous ne pouvons, même si, des événements ont très souvent bouleversé notre séjour, que vous conseiller de programmer un séjour pour vos vacances en NC
Dernier fait : nous venons, hier soit le 14 novembre, de récupérer la valise avec les cadeaux de Noël. J'entends presque le ouf de soulagement de certains...
Bisous à tous